Demain - Sivlaï la Ville Infinie
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Page de garde

Sivlaï la Ville Infinie

Altaïr,

Il me semble que des éternités sont passées depuis notre dernière rencontre dans le monde des songes. Chaque fois que cela m'est possible je viens t'attendre ici et lutte contre les rêves qui s'estompent et le jour qui m'appelle, mais jamais je ne te vois.

M'aurais-tu oubliée pour partager des rêves avec une autre personne que tu aurais rencontrée?

J'ai beau tendre mon esprit vers toi je ne peux te trouver, comme si tu étais au delà des limites de l'Onyre. Et cela, vois-tu, me fait plus peur encore que les atours d'une rencontre que je pourrais, aisément je crois, effacer de ton esprit afin de partager de nouveau tes rêves.

Je suis à présent dans Sivlaï la Ville Infinie, ici tout est animation et agitation, c'est presque effrayant après ces mois à parcourir la campagne déserte des Lande de Rün. Petit à petit je m'habitue de nouveaux aux bruits, aux odeurs et coutumes des cités mais pourtant quelque chose me semble avoir changé.
Tu me dirais sans doute que je me tourmente sans raison, mais quelque chose semble se tramer, la ville est à mes yeux plus sale et plus criminelle qu'elle ne l'était.

Est-ce une impression uniquement? Je sais en tout cas que je ne m'attarderai pas ici, les cités me repoussent malgré leurs spleudeurs et celle-ci est bien la pire. Si tu voyais tout la misère, la déchéance et la douleur que l'on peut apercevoir ici, je crois que tu serais de mon avis. Il faut s'échapper, préserver le monde de l'Extérieur.

Hors d'ici tous me semblaient accueillants et bons, comme si la vie si simple et si libre empêchait l'amertume et la méfiance de se développer dans leurs coeurs. Les nuits dans une grange prêtée avec bon coeur vallent mieux que les chambres moelleuses qu'il faut payer et dont les clés sont données sans l'ombre d'un sourire, ne serait-ce qu'un faux sourire de politesse. Ici je me sens étrangère. Indésirable et gênante même, j'aurai besoin de ton épaule le temps d'une nuit pour m'apaiser... et être certaine que tu es encore là.

J'ai l'impression de semer mes mots aux quatre vents, si seulement ils pouvaient t'amener un peu de mes pensées, cela fait si longtemps déjà et sans tes mots rassurant je me trouve un peu perdue, comme une barque qui serait à la dérive sur les eaux d'onyre.

Encore une nuit passée à te chercher en vain. Je ne peux plus retenir mon corps, je sais qu'il va s'éveiller...

Loumnia

Ecrit par Myel, le Dimanche 27 Mai 2007, 13:47 dans la rubrique "

Correspondances oniriques
".

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